Spectacle à partir de 7 ans.
Quelques mots sur l’histoire :
C’est l’histoire d’un jeune garçon, Grégoire qui n’aimait pas l’école.
A 13 ans il était en sixième. Oui, oui, il avait redoublé deux fois : une fois en primaire et une fois au collège.
L’école lui causait des problèmes et ses parents se disputaient tout le temps ou sinon le disputaient.
Seul son grand-père Léon le comprenait car tous les deux aimaient bricoler avec leurs mains.
Aujourd’hui, Grégoire est devenu parfumeur et c’est dans l’atelier de son grand-père qu’il nous raconte son histoire.
Anna Gavalda est une auteure qui jouit d’une grande renommée et ses livres sont régulièrement adaptés au cinéma.
Quelques mots sur l’histoire :
Maud, 38 ans, rentre chez elle.
Elle vient de perdre son fils Lucas, 20 ans, d’overdose.
C’est dans un grenier, lieu où elle et son fils se retrouvaient pour des moments de complicité, de rires,
de jeux que cette femme vient se réfugier.
Maud va utiliser sa souffrance comme un tremplin, afin de se reconstruire.
Tout reste à faire, rien n’est joué, mais la trajectoire proposée reste ouverte.
La douleur est là, mais l’espoir est présent.
Le courage d’un combat que Maud, mène avec elle-même, et dont elle espère sortir grandie.
Quelques mots sur l’histoire :
Alger, sous un soleil de plomb, des gamins du quartier le Chihab jouent au foot avec une boite de conserve.
Plus loin, une voiture en panne, toujours la même.
Tiens, voilà Alilo avec son joint de deux kilomètres et sa tignasse rasta…
Un homme regarde vivre son quartier et parle de son pays :
la colonisation, Albert Camus, l’Indépendance, le FLN, l’islam…
Un étrange objet est accroché à son cou :
‘Ce pendentif ? Oh, c’est rien, juste un souvenir.
La première balle qu’un soldat français a tiré, sous le ciel d’Algérie en Juillet 1830.’
Dans un pays où le sang a une fâcheuse tendance à remplacer le verbe,
où sourire devient un acte de courage, la parole d’Aziz Chouaki,
entre ironie mordante et désespoir, restitue la mémoire d’un peuple, ses errements,
ses espoirs et ses peines.
T’es qui toi ? T’es d’ou ? de Gilles Desnots interprété par Abdel Bouchama.
Tékitoi Tédou, fils d’immigré, se heurte à la question lancinante des identités plurielles
qui font le quotidien de son vécu.
Il entre alors dans un grand voyage intérieur où se télescopent souvenirs d’enfance, mythologies, scènes de vie,
rencontres avec la mer Méditerranée ou d’autres êtres dont il comprend peu à peu qu’ils sont tous comme lui,
des ’Nomades intérieurs’ dont la mémoire plonge dans des images, des odeurs, des histoires, des racines,
composées et recomposées sans cesse à partir de rivages multiples.
L’histoire est celle de deux vieux circassiens,
Piéton et Bitume qui viennent d’être licenciés du cirque et deviennent livreurs de livres.
Avec leur carriole, ils devisent sur leur condition, sur les problèmes de la vie,
sur la lecture et ce qu’elle pourrait leur apporter s’ils savaient lire.
Les deux personnages, naïfs ou lucides, souvent comiques et quelques fois attendrissants
s’opposent et se complètent dans un dialogue simple et profond à la fois.
Le troisième personnage de la pièce est leur carriole autour de laquelle
se déroule le spectacle et qui recèle toute sorte de possibilités de changement de cadre et de décor.
LA FABLE
« Monsieur T » émerge de l’amoncellement de ses mannequins,
poupées de chiffon sans couleur sans expression, qu’il répare – ou fabrique on ne sait pas bien
– cousant sans cesse des bandes de tissus.
« Monsieur T », T comme « tout le monde », évolue en un lieu non défini :
coulisses de théâtre ou atelier de travail ? Il nous embarque dans
un univers improbable aux connections mystérieuses, assemblages de mots,
d’idées en apparence cohérents mais dont le résultat est décalé.
L’espace où Monsieur T nous entraîne est d’abord un espace mental,
un espace onirique traversé, comme un ciel d’août, par des étoiles filantes,
par des voix « passées » ou imaginaires :
celles de sa mère, celles des médecins, celles entendues au buffet de la gare…
et aussi celles d’un univers dont on ne sait plus si Monsieur T l’a vécu ou rêvé…
On le suit, on rit, quelque fois on est dérangé,
on croit enfin mettre du sens dans le mécano de ses idées et puis patatras,
le château de cartes s’effondre de nouveau… et notre imagination continue, guidée par le délire du comédien.
LE MOT DE L’AUTEUR
Encore plus de gens d’ici est composé de 52 textes que j’appelle des neurones.
Chaque metteur en scène qui choisit de monter un spectacle à partir de ces textes peut organiser
comme il veut l’ordre et la sélection de ces 52 fragments.
Comme si c’était un jeu de cartes !
Abdel a choisi une voie particulière qui fait la part belle à une sensibilité exacerbée :
on ne sait pas qui est ce personnage, que fait-il ? Où est-il ?
Qui lui a confié ces taches qu’il entreprend devant nous ? Pourquoi s’adresse-t-il à nous ?
Que veut-il nous dire ? C’est quoi ?
Alors le cerveau du spectateur commence à fabriquer en lui-même des réponses plausibles à ces questions insensées.
On se trouve devant un mystère, celui de la création pure ! On est renvoyé à nos angoisses perpétuelles.
Pourquoi est-on ici, sur cette terre à essayer d’arranger ou détruire ce qui nous entoure ?
On est tous des Abdel errants. Et on l’aime. C’est réussi !
Serge Valletti – mars 2012
Textes d’auteurs du Maghreb
Paroles Nomades, ce sont des mots, des histoires ambulantes qui s’invitent,
s’installent dans des lieux singuliers pour faire entendre la voix des poètes.
Des textes de tous horizons qui chantent le monde.
Un théâtre itinérant à la rencontre d’un public toujours nouveau.
Gatazou, un faussaire de génie, a été arrêté et emprisonné il y a quelques années comme un vulgaire malfrat,
par un lieutenant de police.
Ce dernier, est passé depuis peu à la Digitale :
Groupe de Piratage Numérique de la Police Judiciaire du Virtuel.
Gatazou décide de prendre sa revanche…
C’est une comédie dont les thèmes sont : le virtuel, le réel, le vrai et le faux,
la personnalité et la dépersonnalisation jusqu’à la folie.
Une pièce qui réunit théâtre, danse, et les différents arts, comme autant de facettes particulières de la création.
Toinou, vieux pêcheur, nous embarque pour un voyage initiatique sur la mer méditerranée.
Entouré de femmes, Carmélina, Bahira et la mer, Toinou nous invite à le rejoindre
dans le bateau de son enfance et nous fait découvrir ses trésors, ses rêves, ses amours…
Un William Wordsworth des temps modernes où les émotions enfouies dans les abysses du passé remontent
à la surface pour offrir un florilège de couleurs, de rires, et de poésies….
Mais sont-elles vraies toutes ces histoires… ? Qu’importe… puisqu’il connaît le pays de Cocagne…
Une rencontre entre un jeune fils d’immigré algérien et un rapatrié d’Algérie.
L’un est d’ici, l’autre de là-bas.
Les espoirs de l’un se mêlent, en joutes verbales, parfois exacerbées, à la nostalgie de l’autre.
Poète et mauvais garçon, François Villon vit ses derniers instants, prostré dans un cachot.
Après avoir subi la torture de l’eau, il attend d’être pendu.
François Villon a rendez-vous avec la Mort.
Mais avant, le poète veut nous livrer ses dernières paroles sous formes de testament.